Mina May
Everything Was Beautiful And Nothing Hurt
(Pacinist)
Mina May sort un premier album en forme de grosse claque dans la tronche, sur le tout jeune label Pacinist. Everything Was Beautiful And Nothing Hurt déverse une avalanche de mélodies rock imparables et jouissives, où guitares, synthés, batteries bâtissent des cathédrales soniques aux relents parfois psychédéliques, enrobés par cette voix possédée qui réveille tous nos sens.
Mina May élabore un univers possédé à l’urgence primitive et sophistiquée, qui voit la froideur s’entourer d’un halo de chaleur envahissante. Un opus envoutant qui convoque Joy Division au chevet de David Bowie, Gang Of Four, Brian Eno (période Magazine) et des Pixies, entre autres, pour les concasser et en extraire un suc exquis qui vous prend aux tripes et ne nous lâche plus d’une semelle. 13 titres que l’on se passe en boucle pour tenter de percer le mystère de cette addiction qui s’en dégage, alliance parfaite du passé, du présent et du futur. Un disque qui résonne dans notre tête de manière entêtante et vers lequel on revient sans cesse, comme poussé par un désir de dépendance auditive inhérente à notre propre volonté. Vital.
Roland Torres
Site : www.myspace.com/minamaymusic
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